photos: matthieu gafsou
au fond du jardin
construction d’une maison familiale
ici à Prangins, entre les maisons mitoyennes du centre du village et les maisons individuelles de la périphérie, une première construction d’habitation a été érigée sur une parcelle peu large mais profonde. située près de la route et cherchant le dialogue avec les maisons villageoises, elle laisse à l’arrière place à un vaste verger, ainsi qu’à un jardin potager, partiellement clos par un mur d’enceinte. c’est dans ce magnifique cadre qu’une nouvelle construction vient tenir compagnie au solitaire : elle étend et reprend le rythme spatial et constructif qui est donné par la maison existante. entre ces trames à deux largeurs différentes s’inscrit un programme habituel pour une maison familiale. le projet prend référence sur sa voisine, non seulement en plan, mais également en coupe avec un rez-de-chaussée ouvert et un étage plus cloisonné. des volumes généreux en sur-hauteur et un rapport omniprésent avec l’extérieur compensent la surface habitable relativement modeste.
si le rapport avec la terre est assuré par un sous-sol partiel et un radier massif, la partie hors terre est entièrement construit en bois avec des murs et planchers en éléments préfabriqués et des poteaux et pannes en charpente traditionnelle. tous ces éléments structurels et spatiaux ont reçu une lasure blanche et ont été aménagés avec une série d’éléments et d’agencements en chêne. comme un fil rouge, ce matériaux noble et chaleureux accompagne les habitants de la maison et génère ainsi une identité forte. en façade, un lien est noué encore une fois avec la maison voisine en habillant la construction avec un bardage horizontal, saturé de couleur ébène.